- colocase
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• colocasse 1547; lat. bot. colocasia, du gr.♦ Bot. Plante tropicale (aracées), espèce de caladium exotique, cultivée en Polynésie pour son rhizome féculent. ⇒ taro.colocasen. f. Plante herbacée (Fam. aracées) cultivée en Afrique et en Polynésie pour ses feuilles et son rhizome comestibles. Syn. taro.⇒COLOCASE, subst. fém.Plante de la famille des Aroïdées cultivée dans l'ancienne Égypte et encore de nos jours, principalement dans les pays de climat chaud, pour ses tubercules et ses feuilles comestibles, et dont certaines variétés acclimatées servent de plantes d'ornement :• Que pouvais-je boire dans cette jeune Oise,Ormeaux sans voix, gazon sans fleurs, ciel couvert.Que tirais-je à la gourde de colocase?Quelque liqueur d'or, fade et qui fait suer.RIMBAUD, Derniers vers, Larme, 1872, p. 149.Prononc. et Orth. :[
]. Dernière transcr. de colocasie ds DG : kò-lò-kà-zi. LAND. 1834, s.v. colocasie : ,,On l'appelle aussi colcas ou culcas``. La docum. donne d'autres var. : colocasia (cf. HUGO, Les Orientales, 1re préf., 1829, p. 4; É.-A. CARRIÈRE, Encyclop. horticole, 1862, p. 117), colocazia (cf. DU CAMP, Le Nil, 1854, p. 23, 88). Étymol. et Hist. 1547 colocasse (J. CHESNEAU, Voyage de M. d'Aramon ds DELB. Notes d'apr. DG); 1552 colocasie (RABELAIS, Quart Livre, chap. LII, éd. R. Marichal, p. 216). Empr. au lat. impérial colocasia désignant la racine d'une plante égyptienne, et cette plante elle-même (ANDRÉ Bot.), empr. lui-même au gr. de mêmes sens
. Fréq. abs. littér. :1. Bbg. KLEIN (P.). Une Méprise de Victor Hugo? colocasia. Fr. mod. 1952, t. 20, pp. 107-110. — TEMPLE-PATTERSON (H.). La Colocasia de Victor Hugo. Fr. mod. 1953, t. 21, pp. 184-190.
colocase [kɔlɔkɑz] n. f.ÉTYM. 1547, colocasse; lat. des bot. colocasia; arabe qǔlqās, du grec.❖♦ Plante tropicale monocotylédone (Aroïdées) dont la racine est riche en fécule. — On l'appelle aussi taro.0 Que tirais-je à la gourde de colocase ?Quelque liqueur d'or, fade et qui fait suer.Rimbaud, Poèmes, « Larme », Pl., p. 149.
Encyclopédie Universelle. 2012.